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Le divorce

Les divorces

Le divorce en France est la procédure juridique qui met fin au mariage civil entre deux époux. Il entraîne la dissolution du lien matrimonial et règle les conséquences de la séparation, notamment en ce qui concerne le partage des biens, l'autorité parentale, la résidence des enfants et les pensions alimentaires ou prestations compensatoires.  

Il existe quatre types de divorce en France :  

1. Le divorce par consentement mutuel (amiable) : Les époux s’accordent sur toutes les conséquences de leur séparation et signent une convention rédigée par leurs avocats, qui est ensuite enregistrée par un notaire sans passer devant un juge.  
2. Le divorce pour acceptation du principe de la rupture : Les époux sont d’accord pour divorcer mais pas sur les conséquences (garde des enfants, finances…). Un juge tranche alors les points de désaccord.  
3. Le divorce pour altération définitive du lien conjugal : Il est prononcé lorsque les époux vivent séparés depuis au moins un an et que l’un des deux souhaite divorcer.  
4. Le divorce pour faute : Il est demandé par l’un des époux lorsque l’autre a commis une violation grave des devoirs et obligations du mariage (violences, adultère, abandon du domicile, etc.).  

L’avocat est obligatoire dans toutes les procédures de divorce. Il accompagne son client, défend ses droits et veille à ce que les mesures prises soient adaptées à sa situation et à celle de sa famille.

Avocat français

la pension alimentaire et les mesures financières

La pension alimentaire et les mesures financières en cas de divorce: 

En cas de divorce, la question des mesures financières est essentielle pour garantir l’équilibre entre les ex-conjoints et assurer la protection des enfants. Parmi ces mesures, la pension alimentaire joue un rôle central.  

La pension alimentaire pour les enfants.
Lorsque le divorce implique des enfants, le parent qui n’a pas la garde principale doit généralement verser une pension alimentaire à l’autre parent afin de contribuer à l’entretien et à l’éducation des enfants. Son montant est fixé en fonction des ressources et des charges des parents ainsi que des besoins des enfants. Elle peut être déterminée d’un commun accord entre les parties ou, en cas de désaccord, par le juge aux affaires familiales.  

La prestation compensatoire: 
Outre la pension alimentaire, un déséquilibre financier peut apparaître entre les époux à la suite du divorce. Dans ce cas, le conjoint le plus défavorisé peut demander une prestation compensatoire. Il s’agit d’une somme destinée à compenser la disparité des niveaux de vie résultant de la rupture. Elle est généralement versée sous forme de capital mais peut, dans certains cas, être étalée dans le temps.  

Le partage des biens et obligations financières 
Lors d’un divorce, le régime matrimonial détermine le mode de partage des biens. Sous le régime de la communauté, les biens communs sont répartis entre les époux, tandis que sous le régime de la séparation de biens, chacun conserve ses acquisitions personnelles. En cas de prêt en cours (crédit immobilier, dettes communes), leur répartition est également une question clé à régler entre les époux ou devant le juge en cas de désaccord.  

L’intervention d’un avocat est essentielle pour négocier ces aspects financiers et garantir une répartition juste et équilibrée, en fonction des intérêts de chaque partie et du bien-être des enfants.

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